L’ONG Défis et Développement (2D) a organisé du 20 au 23 novembre 2020 dans le respect strict des mesures barrières contre la COVID 19, des sessions de formation des membres des clubs d’enfants et Jeunes sur les techniques de dénonciation des cas d’abus faits aux enfants à travers SMS dénommé (USHAHIDI). Cette formation s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Renforcement de la Société Civile pour la Lutte Contre les Violences de Genre au Togo » financé par Plan International et l’Agence Suédoise pour le Développement International (ASDI) dans 07 préfectures des Régions des Plateaux et Centrale du Togo.
Au total, 375 membres dont 195 filles de quinze (15) clubs d’enfants et jeunes scolaires et extrascolaires de M’poti, Tintchro, Kpawa, Pagala Gare I, Pagala Village, Welly, Atikpai, Agbandi, Blitta Carrefour, Blitta Gare, Tchaloudè, Yéloum Lékohan et Langabou ont été renforcés sur plusieurs thèmes liés aux abus et violences faits aux enfants. Ces thèmes sont entre autres : rappel des mesures barrières contre la maladie du Coronavirus (COVID 19), la protection des enfants, les mécanismes communautaires de protections et la dénonciation des cas d’abus d’enfants, l’utilisation de la ligne verte « allô 1011 ». Il faut souligner que cette formation a vu la participation de 30 encadrants de ces clubs d’enfants / jeunes dont 15 femmes. Les sessions de formation ont été facilitées par seize (16) personnes ressources préalablement orientés le 18 novembre 2020 dans la salle de réunion de l’Action Sociale de la préfecture de Blitta.
L’objectif est de renforcer les capacités des clubs d’enfants et jeunes sur le processus de dénonciation des cas d’abus faits aux enfants à travers la ligne verte «allô 1011».
Le processus de dénonciation via Ushahidi enseignequ’un citoyen témoin d’un cas de violence fait sur un enfant/jeune pourra appeler ou envoyer un message sur la ligne verte « allô 1011 ». Le message doit contenir des mots clés avant de déclencher l’alerte aux différents acteurs de protection inscrits sur la flotte. Ces mots clés sont le nom et prénoms de la victime, le sexe, l’âge, la ville, préfecture, canton, village, quartier et la maison de l’enfant ; le type de violence (« Fille violée »,« violence sexuelle », « mariage forcé »,« trafic d’enfant »,« châtiment corporel sévère »…); le nom et la fonction de l’auteur si possible. Il est donc important que ces informations apparaissent dans la messagerie afin de déclencher l’alerte.
Des exercices de simulation de l’envoi des messages à « allô 1011 » a permis aux participants de bien maîtrisé le processus
Au terme de cette formation, les enfants / jeunes et leurs encadreurs ont affirmé leur satisfaction et ont promis travailler à partager avec les camarades afin de renforcer la dénonciation des cas d’abus et contribuer à sauver des enfants en situation difficile.